joséphine

En fait

Aujourd'hui je me demande pourquoi j'ai pas eu envie d'ouvrir un ploug plus tôt (enfin.. j'ai eu envie.. - juste jamais fait le pas avant - et là, depuis deux mois, vraiment, j'aime bien, ca m'amuse..). Ca conjugue mon envie d'écrire (même si ca vaut ce que ca vaut, si ça appelle des/peu de/quelques commentaires, au moins pour faire l'effort, de formuler, chercher les mots, et d'abord, il faut l'avouer, pour moi, et puis ensuite comprendre, essayer d'obtenir un echo avec peu de/quelque succès), mon envie d'apprendre à utiliser Internet et tout ce qui va avec (bon sang, je suis une débutante !!...), découvrir, devenir geekette (à ma mesure), capturer, et puis faire découvrir et "share" (je sais pas pourquoi, je préfère ce mot à "partager", trop gnangnan)... Lacher prise, mettre en ligne, et reconsulter, regarder, étudier. Oser.

[en plus, je trouve qu'il est bien organisé, bien rangé, ce ploug - (oui, je sais, les chevilles.. mais sans blague, j'y mets du soin), un peu tout le contraire de mon bureau.. dont je suis pas bien fière.. comme quoi, je suis capable de ranger, trier, parfois !]

Hmm..

Dans Libé aujourd'hui, article sur une nouvelle requête de féministes, peut-être fondée vu l'évolution des moeurs, mais à laquelle encore une fois je ne souscris pas. Mais à choisir, on garde quoi ? Mademoiselle (la virevoltante, la sautillante mais aussi la vieille fille) ou Madame (la sérieuse, la ridée, mais aussi la femme de, la mère de) ?...

Accepter

Accepter ma blessure, le fait qu'elle m'empêche de courir encore pendant de longs mois, accepter sans chercher à accélérer la guérison. Seul le temps.. Patience ma cocotte, patience.

Accepter la souffrance, la maladie, l'état de fait. Pas comme une injustice ou une punition, juste parce qu'elle est là. Accepter pour s'y adapter, faire avec.
Accepter sans en vouloir à quiconque, sans de toutes façons avoir quiconque à qui en vouloir.

Accepter de sourire à nouveau, rire, plaisanter, sans avoir mauvaise conscience, quand un malheur frappe. Poursuivre le cours de la vie, avec la nouvelle donne, et retrouver la légèreté.

Haut les coeurs !

Partir. Pas facile.

A coté d'une table où déjeunaient deux gays. Sans parler. Sans échanger un mot. Situation tendue ? Ou juste rien à se dire ? Dans l'un ou l'autre des cas, je me demande ce qui nous pousse à rester.
Rester près de l'autre alors qu'on ne sait pas quoi lui dire, soit parce qu'on en a gros sur la patate, soit parce qu'on sait que ce qu'on dira ne fera pas avancer le schmilblick.
Rester parce qu'on est bien, à deux, même quand ça va pas et qu'on peut pas se résoudre à écourter le moment.

Hmmm, dit-elle en posant son doigt sur son nez

Neuf, ou d'occasion, le véhicule ?

Euromillions

Hier, devant Romanzo Criminale, et devant ces vies calées sur l'argent, mais souvent malheureuses, je me suis posé, par association d'idées (parce que bon, j'ai pas l'intention de devenir dealeuse de drogue..), cette question, si commune, mais à laquelle pour autant je suis bien incapable de répondre : qu'est-ce que je ferais si j'avais 20 millions d'euros ?... C'est peut-être et même certainement parce que je sais que ca ne peut pas arriver que je n'ai jamais vraiment cherché à y répondre. Mais c'est un bon exercice de s'y coller, finalement.

C'est sûr que demain, je sais bien ce que je ferais. Je commencerais par arrêter de travailler. Prévoirais des voyages et partirais, moitié baroude, moitié grands hôtels. J'aurais du temps pour faire du sport, apprendre des choses (devenir une vraie geek, prendre des cours de cuisine, de sculpture peut-être), avaler des bouquins, acheter puis aménager un appart, une maison.. bref, à moyen terme, je suis pas très inquiète, je sais très bien comment j'emploierais mon temps. Parce que ce qu'achèteraient 20 millions, avant tout, ce serait du temps. Mais après ? Je pense que c'est le cas de beaucoup d'entre nous (mais après tout, peut-être pas) : j'ai besoin de sentir que j'avance, que je progresse, que j'apprends. Pour ça, il faut travailler. Etudier. Ou s'investir. Ou faire des bébés et les élever. Ce qui nous ramène à la vie d'aujourd'hui, finalement. Alors peut-être que je ne changerais pas grand chose, que je continuerais comme aujourd'hui, sauf que j'aurais une maison, un chalet à la montagne, une bicoque à la mer. Et du temps.

Je crains l'oisiveté, l'inactivité, mais d'un autre coté, j'aime bien glander aussi... Alors peut-être que je deviendrais folle, le pétage de cable en règle.

L'inspiration

Après 2/3 jours sans Internet, enfin surtout sans accès à ici, je retrouve avec plaisir cette petite page Typepad. Dont j'avais presque oublié l'existence. J'ai bien essayé d'écrire des notes sur un doc Word, mais rien ne sort. Ou je trouve moche ce qui sort de ma "plume". Alors avant de revenir ici, je me suis demandée si ça avait vraiment du sens, après tout. Et pof, ça revient ! Il n'y a que sur l'interface Typepad que j'arrive à laisser mes doigts courir sur le clavier, et que j'ai pas envie de dégager ce que je viens d'écrire. C'est vraiment bizarre ça.

Pourquoi ?

Crise existentielle du 16 mars dans la "blogosphère", à chercher le pourquoi du comment. Quelques réflexions là, là, et là. Et chez moi déjà, dès le début et encore aujourd'hui...

Narcissisme ?

C'est un peu ce qu'on se dit, quand on ne connait pas le principe du blog - et, en tant que nouvelle venue, je m'estime parmi ceux-là. Je n'ai toujours pas répondu à la question, mais la réponse réside peut-être dans ce que ça apporte, d'écrire sur le net.
Alors je me suis posé cette question - et je me la pose encore, et j'imagine que les réponses varient à mesure que le temps passe, et que les "choses" (j'ai du mal à parler de blog, en fait, je trouve ce mot horrible...) évoluent.
Je m'en fiche de parler de moi, ou qu'on lise sur moi - ce dont j'ai envie, pour l'instant, c'est d'exprimer certaines sensations, certains moments, les consigner pour me les rappeler plus tard, les partager avec justement, je ne sais qui, puisque les lecteurs (s'il y en a ;-)), je ne les connais a priori pas. Mais peut-être que certains reconnaitront un peu dans mes lignes ce qu'eux-mêmes éprouvent, et alors tant mieux.
C'est l'envie de retranscrire des tranches de vie, avant qu'elles ne s'évanouissent. Les garder au chaud. Pour plus tard, pour d'autres, pour moi.
Et c'est aussi passer du temps à bidouiller, ça oui, et on en passe du temps... apprendre à utiliser des logiciels, associer des couleurs (ben ouais ! il est jamais trop tard :-)), l'envie de faire quelque chose de joli, où on se sent bien, comme on aménage son appart'.
Alors narcissisme, non je crois pas, enfin pas complètement. Plutôt se faire sa maison d'impressions après s'être fait sa maison tout court. Mais c'est peut-être ça aussi, le narcissisme...

Thinking

Ah ces copines, qui ont un voire deux bébés, qui, ventre arrondi, s'interrogent sur le couple et sa longévité, les secrets du toujours, les menaces du parfois... Est-ce qu'avancer c'est passer d'une série de questions à une autre ?