Parfois, quand je vois certains couples, Monsieur en colère, méchamment, contre Madame, Monsieur Madame qui passent leur vie à se faire la tête, qui se supportent plus, qui s'abiment mutuellement, je me dis qu'il devrait en être du mariage comme du travail, qu'on devrait avoir le choix du CDD ou du CDI. Qu'on devrait pouvoir se dire qu'on est libre de donner sa dem', le jour où on n'en peut plus, où on n'en veut plus. Je ne parle pas du divorce, évidemment, c'est la solution technique. Je parle de la libération du bagage affectif, de la disposition d'esprit, que certains ont (mais alors ils passent pour égoïstes ou irresponsables - ce qu'ils sont certainement, au moins en partie), qui autoriserait à changer de vie, pas engagé par son passé, sans jugement. Le droit de re-commencer. Sans causer de souffrance, puisqu'elle est déjà là, juste parce qu'on serait arrivé au terme, qu'on aurait fait le tour. Comme un nouveau boulot.
[Attrapé mon livre après avoir écrit ça, et je tombe sur ce passage :
"Drôle
de couple, dont le lien semble être une recherche commune du malheur,
un lien qui se révèle pour eux bien plus fort que la normale quête du
bonheur, puisqu'ils vivent toujours ensemble." La douceur des hommes, Simonetta Greggio]
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