Une journée au Berkeley

Pas encore de bureau, un QG, pour tenir réunions et rendez-vous.
Le matin, les petits déjeuners business entre hommes d'affaires. Un deal se conclue ? Un autre avance.
A midi, ça se remplit, toujours les business men, et quelques jolies ou vulgaires femmes du 8ème, invitées, choyées (plus souvent vulgaires que jolies d'ailleurs), qui restent à table jusqu'à bien tard. Ca drague avant de se quitter, ça minaude et ça sourit, et puis ça se sépare. Monsieur chausse ses lunettes et monte sur un scoot' puissant, et elle dans un coupé mercédes, sac Dior au bras, ongles soignés.
Vers 16h, le thé des mamies qui se retrouvent, et ça papote, et ça papote. Et ça sent le patchouli et la laque à cheveux. Et ça cliquette les bracelets et les colliers.
Et, dans l'après-midi, quelques solitaires qui enchainent les drinks, journal et téléphone portable dernier cri à la main.

Comments

[Monsieur Jean]

Il manque les espions... vous ne les avez pas vu ou vous avez dû promettre de ne pas en parler (ou bien le Berkley ne ressemble plus à mon Berkley des années 50...) ?

[joséphine]

ah Monsieur Jean !.. vivez avec votre époque...!!

[joséphine]

ah Monsieur Jean !... vivez avec votre époque !! quoique, les époques passées ont leur charme

[Monsieur Jean (OSS 116)]

Oui, certes, mais je regrette tout de même un peu les autobus avec leur plate-forme arrière ouverte à entrée axiale (enfin, vous voyez ?). Et aussi le président Coty.

[Docthib]

Et les perfo-vérif, qui vérifiaient les cartes perforées qu'on mettait dans les ordinateurs, hein ? Et la fine à l'eau ?! Et les bains de mer ? Et les becs de gaz !
Tout fout le camp...

[Monsieur Jean (nostalgique de la rue de Rivoli)]

Oui, Doc, vraiment, c'était mieux avant... (didascalie à l'attention de Joséphine : Francis Cabrel, très vieux, par Nicolas Canteloup)