joséphine

En vrac

Comme .. hum.. vous l'aurez probablement remarqué, je plougue pas beaucoup en ce moment. N'empêche que :
- le proverbe du jour, que j'aime bien là these days (proverbe tibétain, parait..) : "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien" ;
- The Queen, à voir, bien joué, pas mal d'émotions, un beau mix entre les vraies images et le tournage, une Helen Mirren somptueuse, une Lady Di qu'on avait presque un peu oubliée, mais qu'on retrouve avec émotion, justement ;
- EDF, aux chiottes.

Up here

C'est amusant, parce que j'ai habité au 6ème, et bon sang, qu'ils me semblaient longs et difficile ces étages. Et depuis que je vis ici, les 5 étages, ils ne m'ont jamais pesé une seule fois. Même au cours de l'emménagement, c'est dire.
Ca reste 5 étages, mais peut-être que c'est aussi un sas entre la vie du dehors et la vie du dedans, entre le froid et le chaud, entre la saucée et la douche, entre le monde et la maison, entre le bruit et le calme, entre l'effort et le réconfort, entre la vie et ma tour d'ivoire.
Je les aime mes étages.

Et comme j'aime jamais finir sur une mauvaise note

Contrariée

Elle aime pas lé téléphone. Elle aime encore moins quand un coup de fil finit sur une mauvaise note. Une note amère, à laquelle il manque le goût du chocolat. Une note acide, à laquelle il manque un peu de pétillant.
Ca va passer. Mais mauvais arrière-goût, sourcils froncés, estomac noué.

Ayé

Ca me frappe aujourd'hui plus qu'un autre jour, et pourtant, il ne fait pas plus froid, mais ça y est, l'hiver est là.. On quitte le bureau dans la nuit, on se lève dans la nuit, on revient du run du matin dans la nuit... Bientôt les DVD sous la couette, le thé et les bains chauds...
La bonne nouvelle, c'est que le jus, il y en a encore..! Quel plaisir de sentir les jambes dérouler sur le sable.

Et aussi, ca y est, j'ai à nouveau envie de New York.

"T'as l'air fatigué..."

Il y a ceux qui vous le disent en compatissant, en montrant qu'ils sont là pour filer un coup de main, et ceux (ou celles) qui le disent pour faire croire qu'ils (le plus souvent "elles" quand même) compatissent, mais font bien passer le message du ma pauvre, t'as vraiment mauvaise mine, tu dois pas avoir trop de succès en ce moment. La ptite pique des filles bien filles.
L'entre-saison ne m'a jamais réussi, certes, et j'ai des cernes structurels que le bronzage défraichi ne cache plus, certes, mais tout va bien, je vous rassure :-)

Et Dyptique sort ma bougie préférée en série limitée mmmmmmmm !!

Le serpent qui se mort(ou d, au choix) la queue

On entend qu'en France, avec la SARL à 1 € de capital social, c'est simple de créer une société. Hin hin.

Pour créer une société, faut déposer des statuts. Pour déposer les statuts, faut une domiciliation. Pour avoir une domiciliation, faut signer un bail. Pour signer un bail, faut avoir des statuts. Bon admettons que ça, on arrive à en faire son affaire, et qu'un projet de statuts suffit. N'empêche qu'il faut quand même une caution bancaire. Qui demande elle aussi un projet de statuts. Et un bail. Ben oui, pour être caution, faut savoir de quoi.

Pour déposer des statuts, faut aussi annoncer dans un journal, au préalable. Journal dans lequel on annonce la domiciliation. Sauf qu'on a pas signé le bail. Facile, non ?

Pis une fois qu'ils sont déposés, les statuts, plus question de revenir en arrière, parce que faut allonger les pépettes, pour tous les changements.

Gâchis

C'est bien beau de faire la belle avec un dossard vert, mais bon, si on est pas bien entrainée, on court à la cata. On part sur un rythme potable, et puis on ralentit, jusqu'à passer la mi-course en un temps vraiment décevant. Jusqu'à sentir que bon, ca va pas fort. Alors on hésite. Continuer, morfler, et faire un temps pourri, ou tirer au flan et accepter que bon, y en aura d'autres, des courses, et que si on est pas là pour se faire plaisir, c'est pas la peine de continuer ? On hésite, on tergiverse, et puis hop au 12ème, on quitte le flot, et on rattrape tranquille la ligne d'arrivée en se disant que l'année prochaine, on m'y reprend pas.
Bonne impression de gâchis, de défaite qui résonne, d'avoir usurpé ce dossard, les bons temps me semblent loin.
Allez. Y en aura d'autres. Mais quand même, est-ce qu'il reviendra, le jus ?

Horloge interne

Tous les matins, je me réveille quand il fait encore nuit noire. Avec l'idée dans un coin de la tête qu'il est peut-être 3 heures et qu'il reste plein à dormir.
Tous les matins, j'attends un peu, pour voir si je me rendors.
Et puis j'attrape ma montre.
Et tous les matins, il est 6h49, ou 6h50, quand je regarde l'heure. Même si j'ai un peu attendu avant de la regarder, l'heure, pour justement, pas tomber sur la même heure qu'hier.

Fou ça, non ??

Ptit peu de pression quand même

J'aime toujours bien, quand on va récupérer son dossard, passer au village d'une course la veille de la course en question. Surtout une journée belle comme aujourd'hui. Les stands, la musique, les derniers produits à la mode, les volontaires toujours souriants, l'éphéméritude de la chose, et puis tous ces gens, a priori plutôt sains ;-) encore que bon, on en a vu, des fumeurs et des fêtards courir les 20 kilomètres ;-), qu'on sent excités à l'idée de participer, la communauté mue par, si ce n'est la même passion, au moins le même intérêt, un peu stressés, quand même, mais bien affutés - logiquement, l'entrainement est à son terme.
Mmm.. logiquement parce que bon, par exemple, c'est pas la joie pour moi, niveau entrainement.. du coup, coté motivation, pas le top non plus .. mais la bonne nouvelle, c'est qu'alors que je m'étais plantée au moment des inscriptions, j'ai quand même un dossard préférentiel. Du coup, la motivation est subitement revenue. Fou ca. Ben oui, parce que va falloir être à la hauteur.