Avec ma manie affirmée de surtout éviter de me renseigner sur les films qui me tentent avant d'aller les voir (manie que je ne déplore pas d'ailleurs), je vois souvent des films auxquels je ne m'attends pas du tout, ou qui s'avèrent pas forcément appropriés, suivant ma forme ou mon état d'esprit. Donc là, Je vais bien, ne t'en fais pas, j'avais lu, enfin, survolé, quelques critiques, juste pour voir que ca me disait bien. Je m'attendais à une histoire d'amourette (aucune idée de la raison qui pouvait me laisser penser ça... la présence de Kad Merad peut-être ? le tombage en amour de pdf envers Mélanie ?), je tombe sur un film marquant, presque violent, comme une claque dans la figure. Le fait que beaucoup de thèmes profonds soient abordés peut-être. On peut pas dire qu'on en sort guilleret. Mais le touchage des endroits sensibles, c'est aussi ce qui participe à la qualité d'un film.
Ca me donne envie de lire le bouquin, d'ailleurs.
(Bon, je ne me suis pas pâmée devant la jeune Mélanie qui en fait un peu trop à mon goût, mais certes, suis une fille aussi.. en revanche le Thomas, l'est pas mal !!)
Content que la claque ait laissé une trace sensible... ;-)
D'Olivier Adam, il y a ce bouquin, bien sûr, et pour la sensibilité je recommande (chaudement) "Passer l'hiver". Pas toujours guilleret, t'imagines, mais joliment juste.
Faisons de beaux rêves...
Posted by: prixdeflore2006 | September 17, 2006 at 10:17 PM
Pour une fois, je ne me livrerai pas au petit jeu qui consiste à sortir de son contexte un extrait de la note. Trop évident, ça sent le guet apens.
Faudrait peut être que je prenne des nouvelles de mon frère jumeau, sait-on jamais...
Posted by: Gekko | September 18, 2006 at 07:49 AM
Je suis sortie du film en me disant Oui, bon, pas mal, j'ai pas trop pleuré... Et en fait, grosse déprime toute la soirée! Et depuis ça me trotte dans la tête (plutôt bon signe en général)
Posted by: Marie | September 18, 2006 at 08:54 AM
oui ! moi suis allée boire un verre parce que sinon, ca aurait été pareil..
Posted by: joséphine | September 18, 2006 at 08:55 AM
Ah c'est drôle (si j'ose dire), ça ne m'a pas déprimée.
Comme toi, j'ai trouvé que c'était la fille qui jouait le moins bien, et que Kad était très bon.
Mais parler de manière si forte et si douce en même temps des erreurs monumentales que l'on peut faire en croyant que c'est par amour, j'ai trouvé ça merveilleux. Et l'absence de ressentiment de la fille, un geste d'amour gigantesque pour ses parents... qui sera sans doute lourd pour elle, mais elle pourra en parler avec le fameux Thomas....
Amour et thérapie plutôt que vengeance, engueulade, et mise face à leur horreur des gens incapables de la comprendre, je dis ouah.
Même si l'engueulade et la vérité ont des vertus évidentes, dans ce cas-ci, la solution choisie me semble très belle.
Et le film aussi.
Ayé j'en ai trop dit pour ceux qui ne l'ont pas vu, beg your pardon...
Posted by: hoplalavoila | September 18, 2006 at 03:18 PM
t'en parles très bien, j'ai eu un peu les mêmes impressions (mais chez moi, ca appelle les larmes !!)
déprimée c'est un peu fort comme mot, en fait, il émeut et il touche ce film, ce qui rend pensif, un peu cafardesque
Posted by: joséphine | September 18, 2006 at 04:22 PM