joséphine

Le renard

" - Qu’est-ce que signifie “apprivoiser” ?
- C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie “créer des liens”.
- Créer des liens ?
(...)
- Si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée (...) Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi.
- Que faut-il faire ? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près...
Ainsi, le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
- Ah ! dit le renard... Je pleurerai.
- C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise...
- Bien sûr, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
- Bien sûr, dit le renard.
- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé."

Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry

On parle déjà de rentrée

Dans le Elle de la semaine dernière (ben oui, quand on est en retard, on l’est pour tout..), c’est des livres de la rentrée dont il s’agit.
Je retiens un nouveau Alice Ferney, un Vincent de Swarte posthume, un Camille Laurens aussi. Et le Nothomb ?

A fleur de peau

Ces jours-ci,
Plein de détails qui m’émeuvent, me touchent,
Une discussion, un e-mail, un déjeuner, un roman, un autre,
Me semblent atteindre la cible,
Droit au but,
Dans le mille.
Etrange.

Saint Basile

Jus d'carotte

Elle court après le temps.. Tout a commencé en Russie, faut dire que 42 heures sur le territoire, c'est un peu la course. Même si, en terme de course, ça a pas été glorieux glorieux... Faut dire aussi qu'il faisait très chaud, que la vodka concombre, ben c'est très bon, et que du coup, ça laisse des traces, le lendemain, sur les gambettes et le reste.

Alors, avant que je n'oublie ces trucs délirants ou délicieux de Moscou...
- les jus de carotte, sirotés d'un trait,
- la vodka concombre, donc.. slurp..
- les gens marrants, les gens-tils, les gens déconnectés, les gens qui réfléchissent plus comme en France,
- les voitures dans lesquelles on monte, en guise de taxi, où là, c'est sûr, on est sur une autre planète, pour 150 roubles, crise de rire et dépaysement assurés,
- les demi-tours au milieu de nulle part, mais surtout pas n'importe où (re-crise de rire),
- la course de filles en talons, devant le Goum, sur la Place Rouge, avec chrono et sponsor et tout et tout,
- la tronche du taxi à l'aéroport, qui comprend pas pourquoi j'ai un casque à la main, allez lui expliquer, quand vous parlez pas russe, que si si, vous êtes bien la cliente qu'il attend,
- les poules russes, toutes si arrangées, en talons dans les pires pavés, déchainées sur la piste, à l'affut de la carte dorée,
- la Cité des Etoiles, 'videmment,
- les contrôles de passeport sur la Place Rouge,
- les babouchka qui font la manche à coté des Cayenne, les rues désertes qui abritent les restos branchés et hors de prix,
- la boutique Danone,
- la musique russe à tue-tête, et la vraie bonne musique des années 80 en boucle un peu partout,
- l'impossibilité de rajouter une boule de glace à la vanille sur une coupe de fraises, parce que, vous comprenez, c'est pas à la carte.
Ah et puis aussi, la douane russe. Ca, ça s'oublie pas, surtout quand un avion en provenance de Turquie est arrivé juste avant.

Cosmopolite

Ce que j'aime bien dans les avions : du jus de fruits anglais, du beurre français, de la confiture russe, et de la crème allemande.

Un petit bijou

Je l'avais mis de coté, parce que lire deux livres du même auteur à la suite, gâche le plaisir, parfois. J'avais quand même hâte de le retrouver, et j'ai pas été déçue.
Encore un texte splendide, sur une histoire simple et saine, fraîche et belle. Un livre qu'on lit vite (c'est une nouvelle), et qu'on ferme en regrettant de le fermer, en re-feuilletant les pages, retouvant les passages, pour laisser sa mélodie résonner dans sa tête encore un moment, qu'on trouve trop court, avant de passer à autre chose. Ils sont où vos autres livres, Madame ?

"Il se dit que c'est pas parce qu'on aime quelqu'un ou parce qu'on vit avec qu'on le connait réellement.  Mais ça, c'était quelque chose qu'il savait déjà."

Happy bacday !

5 juillet 2006. Aujourd'hui tu as 17 ans. Mais on a presque un peu oublié, tellement tendus qu'on était de savoir si oui ou non ça allait le faire. Parce qu'aujourd'hui, tu as aussi eu ton bac. A y est. Alors ta grande soeur te souhaite un très bon anniv', ma minette, et puis t'envoie toutes ses félicitations...  Le stress, la joie, le soulagement, une journée de cadeaux, toutes ces émotions qui t'aident à grandir. Et notre papi il doit être particulièrement content, ce qui nous rend d'autant plus contents, nous autour de toi, de lui. Je t'aime fort, à demain, ma nouche.

(Et puis on a gagnéééééé !!)

Montre moi ton ploug, je te dirai qui tu es

Tiens, je me demandais... A lire tous ces blogs, le contenu, évidemment, et le contenant (là c'est soigné, ici y a jamais de majuscules, ici que des photos, là jamais de ponctuation...), on devine un peu de la personnalité de chacun - à tort ou à raison, et y a forcément des gens qui sont forts pour avoir raison. Donc je me demandais quand apparaitraient les premiers graphologues du blog, graphoblogues, blophologues, whatever... Des gens qui se feraient payer par des auteurs de blogs qui voudraient se faire bloganalyser. Par des entreprises, avant le recrutement d'un gars. Ca existe peut-être déjà, d'ailleurs ?

Hum...

ayé.. nouveau coup de tête, encore plus fulgurant que le précédent. Le week-end prochain, je serai à Moscou, tadaaaaa !.. Week-end éclair, prépare tes jambes, ma grande, entre les balades, le run in the park...
Et puis, faudra penser à trouver un endroit pour regarder la finale, si, d'aventure...