joséphine

Avant de partir

Deux jours off, et c'est toute une épopée.. Toujours à ce moment là que les choses s'accélèrent, que, bien sûr, on a vraiment super besoin de moi, que, quand même, tu peux pas être là lundi ? Ben non non, cette fois, non.
M'assurer que tout est ficelé, tous les e-mails envoyés, toutes les réunions prévues. Récupérer les affaires à emporter, faire les courses, ne rien oublier. Un déménagement de bureau qui s'ajoute, l'occasion de faire le tri. Tout dans l'urgence, toujours.. On me refera pas.
Vivement le havre de paix de la cabine d'avion, la berçeuse des réacteurs, 7 heures à ne rien faire d'autre qu'être assise, lire, dormir, manger, boire un ptit chiffon.

Il y en a qui ne reculent devant rien

Trouvé sur ma selle à l'heure du déj', après un rapide rendez-vous avec mon cher banquier...

Opération Restore Hope

J'ai récupéré ce petit olivier mal en point, moi, et mes pouces roses. Est-ce que je vais réussir à le sauver ? Depuis 3 semaines, rien. Et puis, entre hier et aujourd'hui, on dirait que oui, je vais peut-être y arriver. Des ptites feuilles vertes sont en train de naitre... Du coup, je viens de tout tailler (les autres hein...).

Dur dur

Se réveiller sous la pluie, trouver des habits d'été, mais d'hiver aussi. Pas question de se mettre les jambes à l'air par ce temps triste. Commencer par la visite médicale (bonne nouvelle, pas grossi depuis 2 ans.. la moins bonne, pff, encore quelqu'un qui me fait la morale...), enchainer par une réunion, arriver au bureau quand tout le monde est là. Arriver souriante, mais vite déchanter devant les têtes d'enterrement à mes bonjours, ces sourires hypocrites, les moues boudeuses de ceux qui ont envie de prolonger un long week-end. Bosser en société...

[Une dune, dans le désert marocain. Envie d'y retourner, là]

Cousinade

Dans les réunions de famille, il y a ceux que vous n'avez jamais vu, et qui, en deux minutes, vous ont brossé le tableau le plus complet de leur vie, leurs réussites, leur accomplissement.
Il y a ceux qui cherchent à comprendre ce que vous faites, sans y parvenir, alors que patiemment vous essayez de le décrire le plus simplement possible, sans savoir si c'est digne d'intérêt.
Il y a ceux qui vous interrogent, pour mieux rebondir sur eux, sur leurs préoccupations.
Il y a ceux qui ont vieilli, et ceux qui n'ont pas changé.
Il y a ceux qui se ruent sur les gateaux.
Il y a celui qui regrette d'être cousin tant il vous sauterait bien dessus.
Il y a les nostalgiques, qui racontent les précédentes réunions, les histoires, les souvenirs.
Il y a les éclats de rire, les discussions courtoises, les mises à jour.
Il y a ceux qui organisent et s'affairent, ceux qui rassemblent.
Il y a ceux avec qui, même après des années, vous plaisantez illico.
Il y a les nouveaux, les pièces rapportées, les petits qui courent partout.
Il y a les plus vieux, heureux d'être là, entourés, malheureux de constater les dégats du temps.

Finalement...

Vue hier matin, après une grasse matinée - dans mon référentiel, 8h30, c'est champagne... - l'expo Willy Ronis, après, même à l'ouverture, une bonne demi-heure d'attente. Magnifique. Mes préférées étant les photos de l'après-guerre. Un seul regret : ne pas y être allée plus tôt, pour pouvoir y retourner. Une consolation cependant, l'expo Paris au Cinéma doit aussi valoir son pesant de cacahuètes... Et Doisneau arrive aussi.

[Avenue Simon Bolivar, 1950]

Marie-Antoinette

Au début, je pensais que le film m'avait déçue. Parce que je n'en suis pas sortie sur mon nuage, emballée, comme ça avait été le cas pour Lost in Translation. Mais à la réflexion, et à mesure que le temps passe, non, il est vraiment très bien, ce film. Les images sont splendides, c'est magnifiquement filmé, Kirsten Dunst joue à merveille. La bande originale, aussi, vaut le coup. C'est juste que je suis contente de ne pas avoir été Reine de France. How boring.

Complet, complet, complet...

Normalement, les longs week-ends, les week-ends de pont, les gens partent, non ? Non parce que j'arrive hier au ciné, avec juste l'avance qu'il faut, pour Marie-Antoinette. Complet. On se rabat sur MI-3, j'en suis ravie, cela dit.
Et aujourd'hui, à l'heure du déj, même si, comme l'expo se termine demain, je pouvais imaginer qu'il y aurait du monde, une bonne heure de queue pour aller voir Willy... On se rabat sur un italien en terrasse, pas si mal, finalement, dans une rue quasi-déserte. Mais demain, dès potron minet, je serai sur le pied de guerre.

[Et oui, j'ai osé, la photo de la moto. Combien d'amis vont me renier ?...]

Découvert

chez Monsieur Jean, very nice.

C'est pas encore ça

Je double ce gars lors de mon premier tour, l'air de rien, l'air, "facile, pour moi".
Je l'entends me rejoindre lors du troisième. Ses foulées, son souffle qui se rapprochent derrière moi. Oh toi mon coco, tu passeras pas. Je le laisse s'approcher, et quand je le sens tout prêt, j'allonge. Je maintiens le rythme un moment, puis relâche, récupère.
Il se rapproche à nouveau. J'attends le dernier moment pour accélérer, histoire de garder de la ressource, de lui faire croire qu'il a une chance aussi. On continue comme ça 4, 5 fois. A chaque fois c'est plus dur, mais il ne passe pas. Et puis, avec les accélérations, la nausée qui monte. J'abandonne. Allez, va. La reprise est trop récente, c'est pas encore ça pour moi. Mais ces duels sur la piste, j'adore.

(c'était cette photo, que j'aurais du mettre la dernière fois, mais bien sur !)