

Plus jeune, question de budget peut-être aussi, je n’aimais que les livres de poche. Les Folio, d’ailleurs, pas le Livre de Poche. Uniformité dans la bibliothèque, petit format, facile à trimballer dans un sac. J’attendais même parfois l’année de rigueur pour acheter une nouveauté susceptible d’être éditée en petites pages. Et puis quand j’étais à New York, c’était plus facile de rapporter une douzaine de livres de poche que des grands formats.
Aujourd’hui, presque plus un. Que des grands formats, des Gallimard, des Stock, des P.O.L., des tout et n’importe quoi, parce qu’ils sont beaux, agréables, et puis, quelques pages tournées, semblent avoir une âme (mouais, je tombe dans le cliché de bas étages.. certes.. mais c'est vrai, quoi ;-)). J'aime d'ailleurs particulièrement les Stock en ce moment.
Je trouve que le choix de l’éditeur, délibéré ou subi, reflète l’esprit de l’écrivain. Je n’imaginerais pas Nicolas Fargues autrement que sous cette couverture ondulée, immaculée. Ni Ariane et Solal sans l’abri de l’écru gallimardesque. D’ailleurs, j’avais acheté puis commencé Solal en poche, et brrr, ça m’a semblé du gâchis. Vite emprunté à la biblio de la 53ème rue. Pourtant, j’aime pas les livres de biblio.
(C'est donc à NY que ça a commencé, peut-être la diversité des formats américains, et l'originalité de leurs couvertures..).
(Bonne cible pour les marketeux des maisons d'édition, moi...)
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