Ce que j'ai aimé dans Fauteuils d'Orchestre, enfin ce que j'aime, plutôt, ce n'est pas le film finalement. Je l'ai même plutôt trouvé moyen. Certes c'est frais, certes Claude Brasseur est parfait, émouvant et rieur, certes, Christopher Thompson a du charme, certes Dupontel nous fait du grand Dupontel - un peu scary d'ailleurs, quand on a vu Bernie, ce type fait toujours un peu peur... Mais trop de nunucherie et de clichés nuisent à la jolie Cécile de France, l'histoire est faite d'improbabilités plus improbables qu'une chance de gagner à l'Euromillions, et les histoires particulières ne sont finalement pas plus creusées que ça.
Non ce que j'aime dans ce film, c'est passer Avenue Montaigne et jeter un oeil au Bar des Théâtres et en face - oouh attention au coup de frein, tout le monde s'arrête en double file sans prévenir par ici - passer dans la vraie vie, au hasard des trajets dans Paris, sur les lieux qu'on a vus la veille à l'écran. On arrive ensuite place de l'Alma et on regarde la tour Eiffel, qui, avec un peu de chance, scintille, et hop, le temps de longer une avenue, quelques portières évitées, et on s'est senti un peu dans le film soi-même.
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